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Le blog de Lucien
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21 septembre 2009

Formule 1 - Championnat du monde 2008

F1 : deux ans avec sursis pour Renault, suspension à vie pour Briatore

Les pilotes Alonso et Piquet sont eux blanchis.

Les auditions devant le conseil mondial de la fédération internationale de l'automobile (FIA) avaient pris fin lundi peu après 11 heures à Paris, et le conseil s'était retiré pour délibérer. Lors du grand prix de Singapour, Nelson Piquet Jr était accusé d'avoir volontairement provoqué un accident, à la demande des dirigeants de son écurie, pour permettre l'entrée de la voiture de sécurité et favoriser son équipier Fernando Alonso.

Nelson Piquet Jr. et Fernando Alonso avaient été entendus ce lundi, de même que Bernard Rey, président de Renault F1. Les deux principaux protagonistes de l'affaire, Flavio Briatore et Pat Symonds, accusés d'avoir donné l'ordre à Piquet, n'étaient en revanche pas présents.

Renault avait plaidé coupable

L'écurie française, qui a décidé de plaider coupable, a finalement écopé d'une sanction moins lourde que prévue. Présent depuis 1977, Renault F1, deux fois champion du monde des constructeurs, risquait en effet l'exclusion pure et simple de la F1, selon le président de la FIA, Max Mosley. «Le code prévoit cela. Une exclusion pour toujours. Fini. Terminé. C'est ce qui pourrait arriver de pire», avait-il observé.

Dans l'espoir de désamorcer la colère du conseil mondial, Renault avait déjà sacrifié le responsable de la triche présumée, le patron de Renault F1 Flavio Briatore, et son ingénieur en chef Pat Symonds. Une sanction, qui, visiblement a en partie atténué la colère de la FIA.


«Il m'a été demandé de provoquer délibérément un accident »


L'affaire remonte au 28 septembre 2008, à Singapour. Lorsque le second pilote de l'écurie, le Brésilien Nelson Piquet Jr., se serait volontairement accidenté à la demande de ses dirigeants. «Il m'a été demandé par M. Flavio Briatore (alors directeur de Renault F1) et par M. Pat Symonds (alors directeur technique) de provoquer délibérément un accident afin de favoriser les performances» de l'écurie à Singapour, a accusé Nelson Piquet Jr., à l'origine du scandale. «En utilisant une carte, (M. Symonds) m'a montré le virage précis où je devais m'accidenter» et «m'a dit à quel tour exactement je devais (le faire)», a raconté le Brésilien, dont les accusations semblent étayées par les faits.

Parti 15e à Singapour, Alonso, leader de l'écurie française, était rentré au stand très précocement pour ravitailler, juste avant que Piquet Jr. ne parte en tête-à-queue dans un mur et que la course ne soit neutralisée. Derrière la voiture de sécurité, Alonso avait ensuite doublé tous les autres concurrents, obligés de s'arrêter pour ravitailler à leur tour, et avait gagné la course.

Leparisien.fr

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