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Le blog de Lucien
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20 janvier 2009

Pauvre Ségolène...n'importe quoi...va-t-elle rester là-bas et devenir la maîtresse du président. Je le souhaite vivement...

Le désir de venir à Washington de Ségolène Royal

La socialiste est la seule responsable politique française présente à la prestation de serment d'Obama...

    Obama, c’est moi. Ségolène Royal est venue constater de visu le succès de sa méthode de campagne : la démocratie participative, les jurys citoyens, le site Désirs d’avenir, vous vous souvenez ? «L’équipe de Barack Obama était venue deux jours boulevard Saint-Germain pendant ma campagne. Ils ont adapté ma méthode au système américain, à une autre échelle bien sûr. Je ne suis pas en train de dire qu’il m’a copiée, mais j’ai commencé avant, par la force des choses. Ses conseillers m’ont rappelé cet épisode pendant mon séjour.»

    «Sursaut». Facile de se moquer, n’empêche que Ségolène Royal, arrivée sans invitation, est la seule responsable politique française de haut niveau qui assistera, après avoir dégoté un carton officiel, à la prestation de serment du premier président noir américain. Côté officiels, c’est l’ambassadeur de France qui représentera Paris, comme c’est la tradition.

    Au moment où Martine Aubry présentait les vœux du PS à Paris, Ségolène Royal expliquait, hier, dans un restaurant français du centre de Washington, à quel point elle avait le sentiment de vivre «un moment historique». «Je ressens dans le discours de Barack Obama [dimanche au Lincoln Memorial, ndlr], dans ce que disent les gens dans la rue et lors de mes rencontres avec des responsables, la même émotion, le même sentiment de vivre un basculement.» Elle a donc voulu voir de près ce «sursaut américain, au moment où nous traversons une crise financière, économique, politique, morale sans précédent».

    Ce qui intéresse la responsable socialiste chez Barack Obama, c’est sa «recherche d’un nouveau modèle de société». Elle croit déceler, aux Etats-Unis, une réflexion sur le rôle de l’Etat, qui a dû investir dans les banques pour empêcher un collapsus financier total, alors qu’en France, il y a une réflexion à mener sur l’Etat-providence qui ne peut pas tout. Arrivée samedi dans la capitale américaine, elle a rencontré des élus noirs démocrates du Congrès, le président du German Marshall Fund, un important think tank. Elle doit s’entretenir demain avec l’un des quatre gouverneurs de la Réserve fédérale et le président de la Commission des transports de la Chambre des représentants, très impliqué dans le plan de sauvetage de l’industrie automobile. Ségolène Royal, qui a prévu de se rendre dans la foulée au Forum social mondial de Belém (Brésil), s’inquiète, en effet, des risques d’un retour à un protectionnisme agressif.

    Comme la quasi-totalité de la planète, elle est sous le charme de ce «leader d’avenir», plus enclin à mobiliser les énergies qu’à tout diriger, adepte du pragmatisme plus que de l’idéologie. Dans ce portrait, on lit en creux une critique du PS, trop idéologue et élitiste. Et de Nicolas Sarkozy, pragmatique autoproclamé et converti aux vertus de l’étatisme, dont l’ancienne candidate à la présidentielle fustige «l’absence de résultats» et la «nouvelle vague de soutien financier aux banques, sans contrepartie». Mais interrogée sur la façon dont elle réagirait à la demande de Barack Obama d’envoyer plus de troupes européennes en Afghanistan, elle a préféré éluder en expliquant que cela dépendait «pour quelles valeurs et pour quels résultats attendus». La fête est bientôt finie, et Barack Obama ne sera plus forcément aussi enthousiasmant.



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